Andrea di NERIO - Lot 1

Lot 1
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Andrea di NERIO - Lot 1
Andrea di NERIO (documenté à Arezzo de 1331 à 1369) Saint Grégoire le Grand Panneau latéral de retable ou de tabernacle. Peinture à l’œuf et fond d’or sur panneau de résineux. En bas à gauche une étiquette avec le n° 27. 56,5 x 31,3 cm panneau seul 57,8 x 34 cm avec cadre moderne Provenance : collection Albin Chalandon (1809-1885), Parcieux, Ain. Toujours resté dans la famille. Bibliographie : E. Carli, La pittura pisana del Trecento, Milan, 1961, vol. 2 p. 69 ; F. Zeri, « Un problema di trecento aretino », in Diari di Lavoro, I, Bergame 1971, p28-29 ; réed. In Giorno per giorno nella pittura, Scritti sull’arte toscano dal trecento al primo cinquecento, Turin 1991, p.39 - 40, fig. 40 ; G. Freuler, « Manifestatori delle cose miracolose », Arte italiana del’300 e ‘400 da collezioni in Svizzera e nel Liechtenstein, Fondazione Thyssen Bornemiza, Lugano, 7 Avril- 30 Juin 1991, p. 189-190 ; O. Pujmanova, Olomouc picture gallery, I, Italian Painting of the 14th-18th centuries from Olomouc Collections, Olomouc 1996 p.30, reproduit p. 29 ; S. Weppelmann, « Andrea di Nerio o Spinello Aretino ? » in Nuovi Studi, 7, 1999, p.12, n.15 ; R. Bartalini, « Da Gregorio e Donato a Andrea di Nerio : vicende della pittura aretina del Trecento » in Arte in Terra di Arezzo, Il Trecento, 2005, pp. 11-40, et surtout pp.32-34 ; Catalogue de l’exposition Entre Tradition et Modernité, Peinture italienne des XIVe et XVe siècles, Paris, Galerie G. Sarti, 2008, pp.24-31 (Andrea di Nerio vers 1330 ; notice par Andrea di Marchi) ; A. Labriola, « Andrea di Nerio » in M. Boskovits, The Alana Collection, Italian Paintings from the 13th to 15th century, Florence, 2009, pp.23-26, cité p. 26., reproduit fig. 5d (avec bibliographie précédente) ; I. Droandi, « Contributo per Andrea di Nerio e per i collaboratori aretini di Spinello » in In nome di buon pittore, Spinello e il suo tempo, Atti della giornata di studio in memoria di Luciano Bellosi, Arezzo 8nNovembre 2011, Pise, 2016, p. 60, reproduit fig.2. Saint Grégoire le Grand, l’un des docteurs de l’Eglise et Pape en 590, se tient debout devant le fond d’or, inséré sous une haute arcade trilobée peinte en trompe-l’œil. Ses pieds ont disparu lors de la découpe du panneau. Dans la partie supérieure, à gauche, l’arcade détermine des écoinçons ornés autrefois d’un motif de feuille d’acanthe, totalement disparu à gauche alors qu’à droite il n’apparaît qu’à moitié. Le pontife est revêtu des insignes de sa fonction : la tiare est posée sur la tête auréolée et encapuchonnée du vêtement blanc des bénédictins, ordre auquel ce pape appartenait. Il bénit de sa main droite gantée et exhibe le livre sacré de la gauche. La réapparition de ce Saint Grégoire et celle d’un saint Evêque découvert par O. Pujmanova en Tchéquie, ont permis de reconstituer en partie une œuvre importante que la critique actuelle s’accorde à attribuer à Andrea di Nerio, peintre d’Arezzo connu comme maître de 1331 à 1369 avant de disparaître avant 1387. Cet artiste, l’une des personnalités fondatrices de l’école d’Arezzo, succéda aux peintres Donato et Gregorio, actifs au début du XIVe siècle, puis au Maître de Vescovado (avec lequel il fut un moment confondu), et travailla peu après la venue à Arezzo des peintres itinérants que furent le siennois Pietro Lorenzetti et le florentin Buonamico Buffalmacco auprès duquel il dut se former et ce, avant que n’émerge au XVe siècle la grande figure locale de Spinello Aretino dont il fut sans doute le maître. Il fut redécouvert lors de la restauration de l’Annonciation peinte à fresque, provenant de l’église San Marco de Murello (Arezzo, Museo Diocesano, voir A. Maetzke, Arte nel Aretino, recuperi e restauri dal 1968 al 1974, exposition Arezzo, 1974-1975, p. 53-58 et S.Weppelmann, Spinello Aretino e la pittura del Trecento in Toscana, Florence 2011, p. 45-46) où sa signature est réapparue. Notre Saint Grégoire et le Saint Evêque cité plus haut avaient pour compagnons quatre autres panneaux de présentation similaire : Saint Jean l’évangéliste, Saint Jean Baptiste, Saint Jacques le majeur et Saint Michel, appartenant autrefois à la collection Baroni de Paris. Les deux Saints Jean sont actuellement de localisation inconnue, tandis que le Saint Jacques est entré dans la collection Alana, (Newark, Del. Etats-Unis) et le Saint Michel dans celle de Lisa De Carlo de Florence (voir A. Labriola 2009, reproduits fig. 5, 5a,5b,5c,5d,5e). Grâce à la présence du motif folié ornant les écoinçons de chaque panneau, motif parfois sectionné en deux lors du démembrement de l’œuvre, les panneaux ont été réassemblés par paire. Ainsi a-t-on pu reformer les couples de Saint Jean l’Evangéliste/Saint Jean Baptiste ; Saint Jacques /Saint Michel ; Saint Grégoire/Saint Evêque. Alberto Lanza (voir A. Lanza, Le opere del ricor
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