Charles AUFFRET (1929-2001) - Lot 81

Lot 81
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Estimation :
4000 - 6000 EUR
Charles AUFFRET (1929-2001) - Lot 81
Charles AUFFRET (1929-2001) Femme à la toilette, deuxième version, vers 1990 Épreuve en bronze, n°1/8. Fonte à la cire perdue Bodin. Cachet du fondeur (sur la tranche de la terrasse). Signé et numéroté (sur la terrasse) : CH. AUFFRET. 55 x 36 x 22 cm PROVENANCE : atelier de l’artiste La Femme à la toilette marque le début de la carrière de Charles Auffret et le révèle au public. Elle présente déjà toutes les caractéristiques de son style : une sculpture « impressionniste » posant un regard très tendre sur la femme. Avec cette œuvre, Charles Auffret obtient le prix Godard en 1964. Le jury, constitué de sculpteurs indépendants rassemblés sous le nom de Groupe des Neuf, le récompense en lui offrant la fonte en bronze de sa sculpture. À la fin de sa vie, Charles Auffret agrandit sa Femme à la toilette et la retravaille pour obtenir une deuxième version, d’une hauteur de 56 cm. Par rapport à l’œuvre de 1964, cette dernière témoigne d’une recherche de simplification (les ouvertures pratiquées sous l’épaule et au niveau du pied relevé sont bouchées). Après s’être imprégné de la sculpture bourguignonne lorsqu’il étudie à l’école des Beaux-Arts de Dijon, Charles Auffret rejoint en 1947 l’École nationale des Beaux-Arts de Paris. Là. Il suit les cours d’art monumental dans l’atelier d’Alfred Jeanniot et assiste à ceux de Marcel Gimond. Il installe son atelier dans le quartier des Buttes-Chaumont en 1958 et découvre l’œuvre de Charles Despiau, Robert Wlérick et de Charles Malfray. En 1964, il reçoit le Prix du Groupe des Neuf. À l’instar de la bande à Schnegg un demi-siècle plus tôt, le Groupe des Neuf est créé en 1963. Jean Carton, Raymond Martin, Marcel Damboise, Paul Cornet, Raymond Corbin, Léon Indenbaum, Léopold Kretz, Gunnar Nilsson et Jean Osouf, héritiers de Wlérick, Despiau, Malfray et Gimond, se réunissent autour d’une conception commune de la sculpture, réaffirmant leur filiation directe à la sculpture dite « indépendante ». L’année suivante, lauréat du Prix international de la sculpture de la fondation Paul Ricard, Charles Auffret est invité en résidence sur l’Ile de Bendor avec son épouse sculpteur Arlette Ginioux. Il y érigera une sculpture monumentale dite L’Éveil, œuvre majeure. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger, enseigne le dessin à l’académie Malebranche, aux Beaux-Arts de Reims avant d’être nommé professeur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Après sa mort, plusieurs rétrospectives lui rendent hommage : le musée Mainssieux à Voiron, la Villa Médicis à Rome et le musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan.
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