Sergio CAMARGO (1930-1990) - Lot 28

Lot 28
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Sergio CAMARGO (1930-1990) - Lot 28
Sergio CAMARGO (1930-1990) Relief, 1964 Bois peint Dédicacé, signé et daté en dessous : pour Chevalier / Très amicalement / Camargo Paris 64. Inscription au feutre en dessous : D. 1995.3.7. 28 x 19 x 13 cm Le certificat d’authenticité de la galerie Raquel Arnaud sera remis à l’acquéreur. PROVENANCE : don de l’artiste à Denys Chevalier (1921-1978) ; succession Denys Chevalier. EXPOSITIONS : La collection Eva et Denys Chevalier, Meudon, musée d’Art et d’Histoire, 1995, n°16 ; dépôt au musée d’Art et d’Histoire de la Ville de Meudon, département du Salon de la Jeune Sculpture. BIBLIOGRAPHIE : La collection Eva et Denys Chevalier, cat. exp., Meudon, musée d’Art et d’Histoire, 1995, n°16, p. 22 (repr.). LITTERATURE EN RAPPORT : Denys Chevalier, « Carmargo », Aujourd’hui : Art et Architecture, Paris, n°46, juillet 1964, p. 71 ; Denys Chevalier, « Camargo’s Art of Lyrical Light », Signals, Londres, n° 5, décembre 1964 - janvier 1965 ; Sculptures récentes de Sergio de Camargo à la Galerie Bellechasse, Paris, cat. exp., Paris, Galerie Bellechasse,1982 ; Ronaldo BRITO, Sergio Camargo, São Paulo : Cosac & Naify Edições, 2000 ; Sergio Camargo : percurso escultórico, cat. exp., Curitiba, Museo Oscar Niemeyer, 2012 ; Mathilde Desvages, Le Salon de la Jeune Sculpture (1949-1978) au temps de Denys Chevalier (1921-1978), thèse de doctorat sous la direction de Paul-Louis Rinuy, université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, soutenue en septembre 2016 ; Mathilde Desvages, Œuvrer pour la sculpture. La collection Denys et Eva Chevalier, Paris, Éditions Mare & Martin, 2024. Né en 1930 à Rio de Janeiro, Sergio de Camargo étudie à l’Académie Altamira à Buenos Aires dans les ateliers d’Emilio Pettoruti et de Lucio Fontana. Un premier voyage à Paris en 1948, puis un séjour en 1952-1953 lui permettent de rencontrer Brancusi, Arp et Laurens, d’assister aux cours du sculpteur Emmanuel Auricoste à la Grande Chaumière, non loin de celui de Zadkine, et de suivre les cours de philosophie de Gaston Bachelard à la Sorbonne, avant de rentrer au Brésil et de voyager aux États-Unis. Il installe son atelier à Paris entre 1961 et 1973. Pendant cette période, il assiste aux cours de sociologie de l’art de Pierre Francastel à la Sorbonne. Profondément marqué par le constructivisme et l’enseignement de Lucio Fontana, Camargo se tourne vers la sculpture abstraite et, en particulier, la taille directe de formes épurées. Après 1973, il retourne définitivement au Brésil et se consacre à son œuvre, proche d’artistes et de critiques d’art. À partir de 1961, il débute une nouvelle série de Reliefs, caractéristiques de son art, réalisés à partir de bois peints en blanc, sur lesquels sont disposés plus ou moins partiellement, en surface, de petits éléments de cylindres peints en blanc qu’il découpe et assemble. Le contraste opérant entre les surfaces brutes du bois et celles organisées et construites au moyen de reliefs cylindriques est accentué par la lumière. Ce dialogue constitue l’un de ses principaux thèmes qu’il ne cessera d’explorer tout au long de sa vie artistique. À Paris, il se rapproche du Groupe de Recherche en Art Visuel – le GRAV, qui compte parmi ses membres François Morellet, Julio Le Parc, et Vera Molnar qui explore les limites entre le champ sculptural et le champ pictural. Il participe à de nombreuses expositions, notamment à la Galerie Denise René et obtient des récompenses successives : en 1964 à la Biennale de Paris, en 1965 à de la Biennale de São Paulo, en 1966 à la Biennale de Venise et en 1968 à la Documenta de Kassel. Notre Relief est dédicacé sous la base « pour Chevalier / Très amicalement / Camargo Paris 64 ». Camargo expose dès 1963 un Relief au Salon de la Jeune Sculpture alors présidé par le critique d’art Denys Chevalier. En 1964, il présente un ensemble de Reliefs pour lesquels il sera récompensé du Grand Prix de Sculpture de la Biennale de Paris. Denys Chevalier publie alors, en juillet 1964, un article dans Aujourd’hui : Art et Architecture : « Dématérialisé, l’art de Camargo n’utilise que des éléments impersonnels. D’où viennent donc, dans ce cas, l’évidence de sa présence et son lyrisme si flagrant ? D’où, sinon de la lumière, qui est, finalement, bien plus que le sable, ou le bois, à la fois son matériau et son outil. […] Une véritable ponctuation anime alors la composition, […]. Dans ses travaux les plus récents Camargo a introduit des plages, comme des zones de silence. Par cette réintervention de l’espace le sculpteur envisage la destruction du plan. » C’est à l’occasion de la parution de cet article que Camargo offre à Denys Chevalier ce Relief daté 64 qui lui est dédicacé, en remerciement pour sa contribution à la revue. L’article est publié en anglais quelques mois plus tard dans la rev
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