[Docteur Marcel Petiot] Ordonnances de Petiot et Ordonnancie - Lot 98

Lot 98
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[Docteur Marcel Petiot] Ordonnances de Petiot et Ordonnancie - Lot 98
[Docteur Marcel Petiot] Ordonnances de Petiot et Ordonnancier du pharmacien Haas, fournisseur de Petiot. 1/ - Trois ordonnances signées du Dr Marcel Petiot, rédigées sur son papier à en-tête. Installé en 1933 au 66 rue de Caumartin, dans un tout autre quartier que la pharmacie Haas, Marcel Petiot interrompt momentanément sa carrière entre août 1936 et février 1937 pour cause d'internement à la maison de santé d'Ivry. Parmi les trois ordonnances deux d'entre elles ont été honorées par la pharmacie Haas, celle du 19 avril 1937, commandée le lendemain et celle du 26 juin, honorée le 29. 2/ - Ordonnancier de la pharmacie Haas, 113 rue de l'Ouest à Paris de mars 1937 à juillet 1938. Un registre couvert de toile noire (33 x 25 cm) - Dos et plat supérieur déboités du corps d'ouvrage, plats tachés, étiquette décollée - 400 pp. chiffrées, paraphées en début et en fin de registre. Ouvert le 27 mars 1937 et clôturé le 8 juillet 1938, l'ordonnancier enregistre toutes les ordonnances de préparations à base de substances inscrites aux tableaux A et B. Parmi les médecins prescripteurs, on note occasionnellement le docteur Marcel Petiot. Dès le 20 avril 1937 (p. 18), il prescrit 10 centigrammes d'héroïne au sein d'une potion à base de drosera et de belladone. Le 26 juin (p. 82), il prescrit de l'eau chloroformée et le 29 (p. 83), 15 grammes de laudanum pour le même patient. Autre potion le 17 juillet (p. 98), à base de naphte. Le 25 août (p. 116), ce sont des cachets à base de théobromine, de phosphate de soude et de caféine. Le 3 novembre, il demande une préparation complexe à base de sulfate de manganèse, d'acide phosphorique, teinture de noix vomique, glycérophosphate de soude, teinture de cacao, teinture de vanille, teinture de kola fraiche et caramel. On retrouve d'autres prescriptions, le 12 mars 1938 (p. 296), le 28 mars (p. 314), le 8 avril (p. 327) et le 3 mai (p. 355). Bien qu'aucune des substances prescrites n'aient été interdites à l'époque, il faut rappeler que, se prétendant spécialiste de désintoxication, le Dr Petiot pouvait délivrer des ordonnances de complaisance à des toxicomanes sans risquer d'être interpellé pour trafic de stupéfiants.
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