Jean-Francis AUBURTIN (1866-1930) - Lot 166

Lot 166
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Estimation :
4000 - 6000 EUR
Jean-Francis AUBURTIN (1866-1930) - Lot 166
Jean-Francis AUBURTIN (1866-1930) Une Isadorable soufflant dans une conque Technique mixte sur papier. Monogrammée en bas à droite. 62 x 95 cm (à vue) Jean-Francis Auburtin est marqué à la fois par la peinture impressionniste et l’esprit symboliste. Son oeuvre s’inspire aussi des estampes japonaises, dont il est un fervent collectionneur. Ce peintre s’inscrit dans la longue tradition des peintres sur le motif comme Monet, Courbet et Boudin. Il arpente les sentiers des douaniers et les côtes bretonnes à l’affût des nuances de lumières et des variations météorologiques. Jean-Francis Auburtin est aussi un grand décorateur et recevra de nombreuses commandes d’État parmi lesquelles un projet de fresques inspirées de l’Antique pour le Conseil d’État à Paris (1916). En Normandie, l’artiste privilégie la nature vierge, les falaises, les vues plongeantes. Il peint le même motif que Monet : l’église Saint-Valery de Varengeville-sur-Mer, ici décrite le matin. Le choix du format allongé est assez inusité à l’époque et serait une résurgence du goût prononcé de l’artiste pour l’art japonais. Lots 158 et 162. Le peintre se consacre pendant une dizaine d’année (de 1902 à 1912) à la danse. Il prend pour modèle Loïe Fuller ou encore Isadora Duncan et ses élèves de l’école de Meudon. L’artiste réalise de nombreuses scènes de danse dans un esprit symboliste, proche de l’esthétique d’un Pierre Puvis de Chavannes, dont le peintre était un admirateur. Ces oeuvres reflètent également le travail d’un artiste passionné par les fresquistes de la renaissance italienne. Les Isadorables, jeunes danseuses aux pieds nus, enveloppées de voiles, venaient se reposer en Normandie, non loin de Varengeville où l’artiste avait élu domicile depuis 1908. Elles improvisaient des danses dans les clairières sous la direction du frère d’Isadora Ducan, vision qui inspira le peintre pour cette série de tableaux sur la danse et la musique. Lots 159, 160 et 166. Jean-Françis Auburtin a été fortement marqué par la danseuse russe Anna Pavlova interprétant, en 1907, La mort du Cygne. Lorsqu’il s’installe en Normandie, le peintre dépeint un univers sylvestre et féérique peuplé de symboles hérités des contes et légendes du Moyen Âge. Les cygnes apparaissent dans ses oeuvres aux côtés de nymphes alanguies, comme cette jeune femme nue au bord d’un lac. Lot 161. La baie de Talloires fut un de ces lieux de villégiature des artistes (Albert Besnard, Paul et Maurice Chabas) dès les années 1886. Auburtin y réalise de nombreuses oeuvres de la monumentale montagne d’Entrevernes aux paysages iconiques de la presqu’île de Duingt sur le lac d’Annecy. Lot 165.
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