Alicia Penalba (1913-1982) - Lot 279

Lot 279
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Alicia Penalba (1913-1982) - Lot 279
Alicia Penalba (1913-1982) Petit refuge 1958 ; Fonte par Da Patro, Pietrasanta, Italie Bronze doré Porte le monogramme « AP » et numéroté « 43/300 » H. totale 25,5 cm Littérature en rapport : -Victoria Giraudo, Alicia Penalba : escultora, cat. exp. Buenos Aires, Museo de Arte Latinoamericano, octobre 2016-février 2017, RM, RA, MALBA, 2016, modèle répertorié sous le n° 60. b., p. 226. Née et en Argentine, Alicia Penalba grandit dans les grands espaces et dans l’errance, entre le Chili, la Patagonie et la cordillère des Andes au gré des mutations de son père, constructeur de voies ferrées. Tout son art vient sans doute de là, de la beauté sculpturale de la nature sauvage, des rochers, des arbres, des grottes ou des montagnes qu’elle interprète avec sa manière toute personnelle d’organiser l’espace. Au tournant des années quarante, après de modestes premiers pas d’artiste au Salon Nacional de Bueno-Aires, elle obtient une bourse de l’état français et s’installe à Paris où elle suit les cours de gravure des Beaux-Arts. Elle se lie d’amitié avec Matisse mais c’est dans les ateliers d’Honorio Condoy puis d’Ossip Zadkine, qu’elle trouve définitivement son chemin. Elle expose en 1957 à la galerie du Dragon puis en 1960 chez Claude Bernard. Sa carrière est lancée, elle obtient en 1961 le prix international de sculpture à la biennale de Sao-Paulo. Elle expose à travers le monde, New-York, Rio, Rome ou Milan une sculpture inventive, tantôt aérienne, tantôt organique, faite de creux, de niches ou de tours qui font dialoguer l’ombre et la lumière. Elle organise l’espace et crée une œuvre souvent en lien avec l’architecture ou le paysage. Curieuse et passionnée elle se tourne aussi vers les arts décoratifs et s’essaye à la céramique, crée des bijoux ou des tapisseries. Ses créations intègrent les collections des musées les plus prestigieux, et son travail est salué en 1977 par une grande rétrospective au Musée d’art Moderne de Paris.
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