Albert BESNARD (1849-1934) - Lot 95

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Albert BESNARD (1849-1934) - Lot 95
Albert BESNARD (1849-1934) Femme aux roses ou La Main levée, circa 1910 Pastel sur papier collé sur toile. Signé en haut à droite. 60 x 49 cm PROVENANCE : – collection Franz Goerg, Reims ; – vente Hôtel Drouot, Paris, 30 mai 1910, lot 110 reproduit ; – vente Hôtel Drouot, Paris, 23 mai 1975, lot 5 ; – vente Artcurial, Paris, 13 décembre 2005, lot 87 ; - collection privée, Paris. EXPOSITION : Albert Besnard (1849-1934), Modernités Belle Époque, Palais Lumière, Évian, 2016 et 2017, catalogue n°25* p.122. BIBLIOGRAPHIE: – catalogue de la collection Jean Rossignol, 2005, p.96 ; – Claude Roger-Marx, The Studio, 1935, p.160-161 ; – catalogue de l’exposition d’Évian, 2016-2017. Grand Prix de Rome en 1874, Albert Besnard eut un parcours qui n’est qu’une suite de succès, de récompenses et d’honneurs officiels. Il obtient commande de plusieurs décors de monuments parisiens : le plafond du Salon des Sciences de l’Hôtel de Ville de Paris, le vestibule de l’École de Pharmacie de Paris, l’amphithéâtre de chimie de la Sorbonne, le plafond de la Comédie-Française, la coupole du Petit Palais, la Salle des mariages de la mairie du 1er arrondissement. Il participe également à la décoration de demeures privées à Paris comme l’Hôtel Rouché, rue de Prony, aux côtés de Maurice Denis et de George Desvallières. Il est nommé directeur de la Villa Médicis à Rome en 1913 et directeur des Beaux-Arts en 1922. Il sera le premier peintre - et avant Georges Braque - à avoir des obsèques nationales. Besnard est un admirable portraitiste dont le chef-d’œuvre est le portrait de sa famille, daté 1890 et conservé au Musée d’Orsay. Il est aussi le témoin de la mondanité aristocratique et artistique de la fin du XIXe siècle : portraits de la princesse Mathilde, Francis Jourdain, Madame Georges Rodenbach, Boni de Castellane, Paul Jamot, Madame Pillet- Will… Chantal Beauvalot, spécialiste du peintre, sous-titre ainsi sa communication sur L’image de la femme dans la peinture d’Albert Besnard dans le catalogue d’Evian* : “Le sentiment extrême de la vie”. Cette formule illustre parfaitement l’émotion qui émane de notre pastel. On pourrait aussi citer Claude Roger Marx à propos des portraits de Besnard : “L’Élan rapide et la chaleur délicieuse de ses créations, mélange de noblesse et de familiarité…”. Sensualité du corps dénudé, chaires pleines et moelleuses, reflets nacrés ou bleutés du buste, sourire discret joint au geste sibyllin, la femme d’Albert Besnard ici nous trouble et nous enchante comme elle le fit à son époque. Notre fiche est largement redevable des textes de Mme Chantal Beauvalot (Catalogue, Evian*) que nous remercions très particulièrement.
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