Bernard PAGES (né en 1940) - Lot 38

Lot 38
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Bernard PAGES (né en 1940) - Lot 38
Bernard PAGES (né en 1940) L’Echelette, 1990 Matériaux : Bois taillé et teint, céramique, métal oxydé, vis à bois, boulons. Outils : tronçonneuse à bois, rabot, ciseau à bois, gouge, maillet, perceuse, visseuse, foret à métaux, mèche à bois, poste de soudure, compresse d’air, pistolet à peinture, spatule, pointeau, marteau, niveau à bulle, règle métallique, meuleuse d’angle, disque à métaux, tronçonneuse à carrelage avec disque diamanté, ponceuse à bande, bande abrasive. 240 x 90 x 80 cm PROVENANCE : – Vente Artcurial du 21/10/2007. EXPOSITIONS : – Bernard Pagès, dessins et sculptures 1960-1992, Musée Denys Puech, Rodez. – Sculptures-Sculptures, Galerie Triade, Barbizon, 1995. BIBLIOGRAPHIE : – Pagès, catalogue de l’exposition du musée Henri Martin à Cahors et de l’exposition du musée Matisse à Nice, 1995, 1996. – Bernard Pagès, le chant des possibles, sous la direction de Colin Lemoine, éditions Modernes/Ceysson, reproduit pages 202 et 203. « C’est une « échelle » cabossée, détraquée, ramassée chez un ferrailleur, qui a été le point de départ. On y lit une organisation géométrique mais déformée, travaillée, vrillée. Subsiste toujours la structure d’origine. C’est elle qui donne de l’élan au côté rigide et la statique de la pièce de bois. L’échelle proprement dite a été laissée telle quelle. Son dessin était à la parfait et plein de souplesse. Un dessin presque mathématique et extravagant à la fois. J’ai accolé à son élégance un fût un peu plat, presque une planche. C’est cyprès odorant. Ses faces sont garnies de fragments anguleux de céramique jaunes à joints bleus dont le dessin accompagne le mouvement des fibres du cœur du bois avec parfois les échappées latérales des branches de l’arbre d’origine. Seul l’aubier teint en vert cerne cette sorte de pilier central revêtu de céramique. Les trouées de carrelage blanc sont entamées par des figures stylisées d’un bleu similaire à celui des joints. Ces petits signes aigus perturbent le rythme du pavement de céramique, lui-même fourmillant et incertain. La sculpture nécessitait en arête une verticale simple et de même nature que le déploiement un peu divagant de « l’échelle » écrasée. A l’inverse de la Blanche Echevelée où le flot de la chevelure était taillé dans le vif selon une coupe verticale. L’Echelette conserve l’intégrité des éléments en métal de longueurs diverses et diversement ajustés (clous, clés, vis, tire-fond, boulons, bref des fonds de tiroir d’atelier). Aucun effort n’a été fait pour l’arrondir ou l’amadouer. Elle est saccadée sans être agressive. Ella a quelque chose de désuni, comme si elle a du mal à ne faire qu’un. C’est une sculpture qui se rapproche des Arrangements, en dépit de sa tentative de se rassembler malgré tout. » Bernard Pagès.
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