Léon-Ernest Drivier (1878- 1951) - Lot 81

Lot 81
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Léon-Ernest Drivier (1878- 1951) - Lot 81
Léon-Ernest Drivier (1878- 1951) L’archer Bronze à patine brun nuancé Signé " DRIVIER " sur le côté gauche de la terrasse Porte la marque du fondeur " ALEXIS RUDIER FONDEUR PARIS " à l’arrière de la terrasse H. 50 cm et terrasse L. 26 x P. 14 cm Élève de Barrias à l’École des Beaux-Arts de Paris, Léon-Ernest Drivier fait ses premières armes en tant que praticien d’Auguste Rodin. Une brouille entre les deux artistes au sujet de sa transposition en marbre du Jour et la Nuit du maître et leur irréversible rupture lui permet d’explorer d’autres voies, celles notamment des indépendants puis de la « Bande à Schnegg » dont les membres prônent une libération de l’art officiel et du classicisme académique. En 1923, Drivier devient même l’un des fondateurs du Salon des Indépendants. Avec ses aînés Pompon, Bourdelle, Bernard et Despiau et ses cadets Wlérick, Janniot, Osouf et Dejean, Drivier devient l’un des chefs de file de la sculpture moderne française. Il reçoit de nombreuses commandes privées et publiques, décoratives ou monumentales. Ici, l’artiste qui a sans doute admiré l’Héraklès exécuté par Bourdelle pour le collectionneur Gabriel Thomas et acclamé au Salon des artistes de 1910, présente sa figure, toute en tension, en équilibre sur le genou gauche, le bras tendu à la verticale vers le ciel. Littérature en rapport • Marie-Anne Delesalle, Si Drivier m’était conté : Léon-Ernest Drivier (1878-1951), Editions Complicités, 2019, p.66.
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