Joseph BERNARD (1866-1931) - Lot 74

Lot 74
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Estimation :
35000 - 40000 EUR
Joseph BERNARD (1866-1931) - Lot 74
Joseph BERNARD (1866-1931) Jeune danseuse dite aussi Jeune fille à la draperie (1e état petite nature) Modèle créé vers 1912. Bronze à patine brune. Signé J. Bernard à droite sur la plinthe. Porte le cachet du fondeur Cire Perdue C. Valsuani sur la plinthe à gauche. H. 65 cm ŒUVRE EN RAPPORT : Jeune danseuse ou Jeune fille à la draperie (petite nature du 1er état), vers 1912, bronze , Fonte Claude Valsuani, 63,5 x 23 x 21,5 cm, Legs Léon et Michel Bouochut au musée de Lyon en 1974, Lyon, musée des Beaux-Arts, n°Inv. 185, LITTERATURE EN RAPPORT : – René Jullian, Joseph Bernard, Ed. Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-les-Chevreuses, 1989, n°185, pp.311. – Ss dir. Alice Massé et Sylvie Carlier, Joseph Bernard (1866-1931), De pierre et de volupté, Cat/ Exp tenue au musée de Villefranche-sur-Saône du 18 oct 2020 au 21 fév 2021 et La Piscine-musée d’art et d’industrie. André-Diligent de Roubaix du 20 mars au 20 juin 2021, édition Snoeck, 2020, Cat.141, p.230 et p. 335. Cette délicate œuvre en bronze intitulée Jeune danseuse dite aussi Jeune fille à la draperie témoigne de la recherche de l’idéal de la beauté qui prédomine dans l’œuvre du sculpteur viennois (Isère) Joseph Bernard. Elle s’inscrit encore dans le corpus d’œuvres réalisées entre 1905 et 1910 qui marque un jalon dans la carrière de l’artiste et dans la statuaire moderne, à travers sa recherche créative d’une figure synthétique et formelle. À cette époque il aime représenter les figures féminines dans les gestes gracieux de la toilette, comme on peut le voir dans Jeune fille à sa toilette ou Jeune fille se coiffant, assise. Notre œuvre témoigne aussi de son intense recherche sur le corps en mouvement. Passionné par le thème de la danse, il exécute dès les années 1910 et surtout dans les années 1920, des figures féminines gracieuses, dansantes au canon simplifié. À l’aspect lisse du corps de la danseuse s’oppose le voile vibrant aux plissés réguliers et ruisselants dont on ne sait s’il sèche le corps de la jeune femme après son bain ou s’il sert d’attribut à une danse sophistiquée. On retrouve ce travail du rendu des drapés dans plusieurs de ses œuvres, telles Jeune fille à sa toilette ou Jeune fille assise, Jeune fille se coiffant debout, Jeune fille aux tresses. Cette première version où la jambe est détachée de la draperie est présentée au Salon d’Automne de 1912. Un bronze de 138 cm de haut est commandé par l’État en 1919. Une seconde version de l’œuvre où la jambe touche la draperie est exécuté en 1926 et est également suivi d’une édition en taille réduite. Notre œuvre présente le « 1er .Etat », édition à la dimension de 64 cm engagée par Valsuani dès 1912.
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