École « TROUBADOUR » du second tiers du XIXe s. - Lot 279

Lot 279
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École « TROUBADOUR » du second tiers du XIXe s. - Lot 279
École « TROUBADOUR » du second tiers du XIXe s. L’arrivée des reliques de la Crucifixion du Christ à Paris HAUT-RELIEF en albâtre. H. 11 L.15,8 cm dans un cadre en bois. Accidents, manques et restauration dans le coin supérieur gauche. Cette petite scène pittoresque et riche en détails narre l’arrivée triomphale des reliques de la Passion du Christ à Paris le 19 août 1239. On remarque en effet à l’avant du cheval central le roi Saint Louis qui, ayant délaissé ses vêtements royaux pour se doter d’une simple tunique, porte, pieds nus, la sainte couronne d’épines jusqu’à Notre-Dame de Paris. Des pèlerins revenus de Saint-Jacques-de-Compostelle, des soldats portant des étendards ornés de la croix et de la couronne, des badauds et des dévots, ainsi qu’une assemblée de clercs, participent à cette procession hautement symbolique. Dans le cortège, on remarque également un reliquaire en forme de maquette de la sainte Chapelle, écrin de l’art gothique érigé spécialement pour conserver ces reliques. Notre petit relief en albâtre s’inscrit pleinement dans la veine troubadour qui nait au XIXe siècle du goût nouveau pour l’histoire nationale. Il relève aussi d’une volonté historiciste de commémoration des grands évènements de l’histoire de France. Les représentations historiques liées à la monarchie et au christianisme sont encouragées dès le retour des Bourbons au pouvoir en 1814-1815 et surtout après 1830 à l’avènement de Louis-Philippe, La figure sacralisée du roi fondateur s’appuie sur celle hautement symbolique du patron de la France.
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