Robert WLÉRICK (1882-1944) - Lot 72

Lot 72
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Robert WLÉRICK (1882-1944) - Lot 72
Robert WLÉRICK (1882-1944) La petite Jeunesse Bronze à patine mordorée. Signé R. Wlerick au dos et numéroté 6/10. Porte le cachet du fondeur C. VALSUANI CIRE PERDUE. H. 45 cm ŒUVRES EN RAPPORT?: - Robert Wlérick (1882-1944), La Jeunesse, 1935, bronze à la cire perdue (fonte Coubertin), H. 173 cm, Collections de la Fondation de Coubertin, Inv. FC 88.2 ; - Robert Wlérick, La petite Jeunesse, plâtre, Roubaix, La Piscine, musée d’Art et d’Industrie André Diligent, n°inv. 2000.30.2. LITTERATURE EN RAPPORT?: Ss dir Philippe Camin, Robert Wlérick, Études, esquisses et dessins, catalogue de l’exposition tenue en 1994, Paris, Paris musées éd., 1994. En 1913 Robert Wlérick présente une première version de La Jeunesse au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Le sculpteur prend pour modèle sa femme, Georgette Aldric. Lors du Salon de la Société nationale, Rodin, accompagné de Bourdelle, dit à propos de l’œuvre de Wlérick?: « Voilà la sculpture de l’avenir, elle n’est pas trouée, le morceau fait corps avec l’ensemble. » Le « réel et authentique pouvoir de suggestion de La Jeunesse tient au modelé de son torse, si vibrant et sensuel… ». Paul-Louis Rinuy résume en ces termes toute la force de cette sculpture. Robert Wlérick comprend que l’essence de sa Jeunesse tient dans son torse et c’est pourquoi il décide dans cette Petite Jeunesse de se focaliser sur cette partie du corps. Les bras et les jambes disparaissent car ils importent peu?: le ventre est l’expression de la création, de la vie et de la jeunesse. Cette œuvre prend alors une dimension plus complète que celle d’une simple étude et devient un aboutissement. Ce torse résume l’écriture plastique de Wlérick, celle d’une recherche constante de la forme pleine héritée de Maillol et de Despiau.
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